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Publication : lundi 29 mai 2023 07:40
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Écrit par Claude PENNETIER
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ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASSOCIATION IHOVAM
Itinéraires et histoire ouvrière en Val-de-Marne
Mercredi 21 juin 2023
A la Maison de l’histoire et du patrimoine du Val-de-Marne (MHP).
15 rue de la Prévoyance Champigny-sur-Marne (entrée et parking). RER Joinville. Bus 108, 110, 201
17h. Assemblée Générale 2022-2023
Rapport du président, Claude Pennetier
Rapport financier, par la trésorière, Marie-Claude Jondeau
Perspectives 2023-2024
18h-19h30. Conférence
Les cafés et débits de boissons parisiens à travers l’histoire (XIXe-XXe siècles), par Benoit Collas, lauréat des prix Jean Maitron 2021 et Val-de-Marne 2022. (Dans le cadre de l’exposition « Entrée-Plat-Dessert. Alimentation en Val-de-Marne du XVIIIe à nos jours ». Ateliers ludiques à 15h)
19h30-20h30. Diner champêtre participatif.
20h30-21h45. Fête de la musique organisée par les Archives départementales du Val-de-Marne
« Je pense encore à vous. Une histoire d’amour en chansons » par Olivier Philippson et Alissa Wentz, qui font un voyage dans le répertoire du XXe siècles avec une vingtaine de titres allant de Barbara à Charles Trenet, en passant par Jacques Brel, Serge Gainsbourg, Juliette ou Anne Sylvestre.
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
Le samedi 10 juin de 14h à 18 heures, Forum des sociétés savantes du Val-de-Marne à la MHP. Stands, ateliers, films, expositions. Avec la participation de l’IHOVAM.
Cotisation IHOVAM 2023
Individuel : 20 euros. Associations, institutions, collectivités : 40 euros. Soutien : 40 euros
Bulletin d’adhésion : Nom, prénom :
Adresse complète :
Téléphone éventuel : Email :
A envoyer à l’association IHOVAM chez Annie Pennetier-Surzur, 31 rue Gabriel Péri 94000 Créteil.
Chèques à l’ordre de l'IHOVAM. Contact 06 23 79 54 12. Mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Publication : jeudi 4 mai 2023 12:49
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Écrit par Claude PENNETIER
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Le 10 mai à 16h à la Maison de l'Histoire et du patrimoine de Champigny-sur-Marne aura lieu une conférence sur "La boulangerie parisienne pendant la Commune de Paris". Un programme aussi appétissant qu'instructif. La saison va s'achever avec deux autres initiatives au mois de juin.
Originaire de Montréal, le conférencier Etienne Hudon avait déjà marqué par sa présence et sa grande modestie les participants des journées Maitron les 6 et 7 décembre dernier. Le lauréat du prix Jean-Maitron 2022 avait comme directeur d'étude Quentin Deluermoz, spécialiste de la France et de l'Europe au XIXème siècle et professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris. Nul doute que l'intervention d'Etienne Hudon mettra en valeur des aspects méconnus du quotidien des Parisiens pendant cette période de 72 jours qui s'étendit du 18 mars 1871 à la fin de la Semaine sanglante le 28 mai 1871.
Cette conférence est aussi une occasion de naviguer sur l'outil "Explorer la Commune" mis en place par Paul Boulland, Barbara Bonazzi et Julien Lucchini https://maitron.fr/spip.php?article233897
Celui-ci a été conçu pour accompagner la sortie aux éditions de l'Atelier de l'ouvrage La Commune de Paris 1871. Les acteurs, l’événement, les lieux, coordonné par Michel Cordillot, à l'occasion des 150 ans de la Commune en 2021.
Réservation auprès des Archives du Val-de-Marne
0156714560 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Accès
Maison de l'Histoire et du patrimoine
15 rue, de la Prévoyance
94500 Champigny-sur-Marne
0141792790
En transport
RER A arrêt Joinville-le-Pont puis bus 108 et 110 arrêt Aristide Briand le Plant ou bus 201 arrêt Bel-Air
Autres initiatives
Le samedi 10 juin 2023 en lien avec les Archives départementales du Val-de-Marne aura lieu la Journée des associations de la Maisons d’histoire et du patrimoine.
https://archives.valdemarne.fr
C'est la deuxième rencontre de ce type des associations d’histoire et des sociétés savantes du Val-de-Marne, Clio 94 http://www.clio94.fr/, les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Val-de-Marne, l'Institut d'Histoire sociale et l'IHOVAM.
Le programme:
14 heures
Ouverture des stands des associations,
14h15-15h15
Table ronde « Mémoire de guerre », Deuxième guerre mondiale,
15h30-17h30
Atelier d’échange de pratiques.
Le livre de Jean Villeret, Un jour nos voix se tairont, entretiens avec Julien Le Gros, Alisio Histoire, sera disponible au stand de l'IHOVAM.
https://www.editionsleduc.com/produit/3133/9782379353710/un-jour-nos-voix-se-tairont
Enfin, pour clore la saison,
le mercredi 21 juin 2023 à 17h à la Maison de l'Histoire et du patrimoine du Val-de-Marne l'association Itinéraire et histoire ouvrière en Val-de-Marne (IHOVAM) tiendra son assemblée générale
Celle-ci sera suivie d’une conférence sur « Les cafés et débits de boissons parisiens à travers l’histoire XIXème et XXème siècle » par Benoît Collas à 18h, dans la foulée de son travail sur les bouillons, puis dans le cadre de la Fête de la musique par un voyage dans le répertoire du XXe siècle. La saison se terrminera ainsi en chansons.
Appel à cotisation IHOVAM 2023
Tarif : 20 euros, à l’ordre de l’IHOVAM.
A envoyer à Annie Pennetier,
31, rue Gabriel Péri
94000 CRETEIL
contact: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Publication : mercredi 15 mars 2023 15:40
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Écrit par Claude PENNETIER
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L'IHOVAM lance une initiative avec les Archives départementales du Val-de-Marne, le samedi 1er avril 2023 à 15h à la Maison de l'Histoire et du Patrimoine du Val-de-Marne,
Autour de Jean Villeret [VILLERET Jean, Marcel, Claude. Dit Bill - Maitron], résistant déporté, centenaire,
avec Julien Le Gros, auteur de l'ouvrage "Un jour nos voix se tairont" à paraître le 25 avril aux éditions Alisio Leduc, sur Jean Villeret et Didier Alvarez qui a consulté les archives de la préfecture de police de Paris.
https://archives.valdemarne.fr/agenda-et-manifestations/agenda?detail=127842
Parking voitures entrée 15 rue de la Prévoyance à Champigny-sur-Marne
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Publication : mercredi 8 mars 2023 13:19
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Écrit par Claude PENNETIER
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"Le film "Le Maitron mémoire de l'histoire ouvrière" sera présenté le 29 mars aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis.
Le mercredi 29 mars 2023 à 14h30 aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis le documentaire "Le Maitron mémoire de l'histoire ouvrière" (2021) de Michèle Rollin sera projeté en présence de Claude Pennetier, directeur historique du Maitron. https://maitron.fr/
https://m.facebook.com/100071630244365/
L'occasion de survoler une aventure éditoriale, humaine de près de soixante ans d'existence sous la férule de Jean Maitron.
Cette projection est une initiative de l'association Histoire et mémoire ouvrières en Seine-Saint-Denis (AHMO) https://ahmo93.fr/
Pratique: Archives départementales, 54 avenue du Président Allende 930000 Bobigny, métro Bobigny
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Publication : jeudi 2 février 2023 13:39
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Écrit par Claude PENNETIER
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Cette conférence sur les bouillons qui s'est tenue le 18 janvier 2023 s'inscrit parfaitement, comme le rappelle en introduction Élise Lewartowski, pour la Maison de l'Histoire et du patrimoine (MHP) et les Archives départementales du Val-de-Marne, https://archives.valdemarne.fr/, dans le cadre de l'exposition temporaire « Alimentation en Val-de-Marne du XVIIIème siècle à nos jours » présentée à la MHP. Celle-ci s'est achevée le 25 janvier.
L'essentiel de la recherche de Benoît Collas a porté sur les bouillons dans Paris intramuros. Néanmoins, il a ouvert la séance avec une carte postale ancienne d'un bouillon de la Croix d'Arcueil, dans le département de la Seine (actuel Val-de-Marne). Le modèle des bouillons s'est en effet répandu dans la banlieue parisienne, dans toute l'Hexagone mais aussi à l'international avec notamment la chaîne Childs aux États-Unis ou Lyons au Royaume-Uni.
Pourquoi les bouillons?
En 2019, Benoît Collas qui est alors étudiant en master 1 d'histoire est témoin du retour à la mode des bouillons, avec l'ouverture du Bouillon Pigalle par les frères Moussié en novembre 2017. Il y en a eu plusieurs autres depuis dont le Bouillon République en 2021, le Bouillon Chartier de Montparnasse, puis à la Gare de l'Est en 2022. Le Bouillon Julien, rue du Faubourg-Saint-Denis, qui appartient au groupe Flo, date de 1906. L'établissement a été un bouillon puis une brasserie, puis à nouveau un bouillon, en fonction des modes. Benoît Collas a constaté qu'aucune recherche sérieuse n'a été effectuée sur ce sujet des bouillons, qui nous dit-il, « nous paraît familier mais que finalement on connaît assez mal ». Les bouillons, dont le modèle est d'être accessible aux classes populaires et de leur proposer une nourriture simple et saine, s'inscrivent dans les évolutions et les dynamiques du XIXème siècle.
Le travail sur les archives a d'abord été compliqué pour Benoît Collas. Le Bouillon Chartier https://www.bouillon-chartier.com/, rue du Faubourg-Montmartre, le seul rescapé des bouillons du XIXème siècle, qui, depuis, a été racheté par un grand groupe, n'a pas conservé les siennes. À défaut des sources directes d'entreprise, la presse de l'époque numérisée a permis au jeune historien de glaner beaucoup d'informations. Parmi ses sources croisées, des guides, menus de restaurant, de nombreuses cartes postales consultables sur Internet ou photographies du Vieux Paris d'Eugène Atget ou Charles Marville, des écrits divers comme L'invention du restaurant: Paris et la culture gastronomique moderne de Rebecca Spang, ouvrage malheureusement non traduit en français, Les bas-fonds, histoire d'un imaginaire, (Seuil, 2013) de Dominique Kalifa, son directeur de recherche, qui évoque le monde du crime, mais aussi en filigrane la cuisine; ou la littérature dite « panoramique », avec des descriptions du Paris Haussmanien, qu'il faut prendre avec précaution car elles sont plus stylistiques que documentaires.
Qu'est-ce qu'un bouillon?
Ce mot recouvre divers types d'établissements. Bouillir sert à éviter que les aliments se corrompent. C'est la base de l'alimentation pour les classes populaires et pour les élites au XIXème siècle, époque durant laquelle se développe le mouvement hygiéniste. A contrario, l'idée de « rôtir » la nourriture a longtemps été associée à l'aristocratie. Le bouillon est aussi utilisé pour la panacée, c'est-à-dire un remède pour les malades. Ceux-ci ne peuvent digérer d'aliments solides et reçoivent leur apport nutritif grâce au bouillon. Le romancier écossais Tobias Smollett en voyage en France écrit: « Le bouillon est un remède pour le bon peuple de France pour qui on ne saurait mourir après avoir avalé un bon bouillon. »
Au restaurant, dont le modèle est antérieur au bouillon, on mange ce qu'on veut, quand on veut et avec qui on veut. Les premiers restaurants sont luxueux comme celui des trois frères Provençaux, avec des beaux lustres, au Palais-Royal, où tout est à la carte. Par la suite, il y aura des restaurants à prix fixe plus abordables, comme dans le quartier Latin au XIXème siècle. Ensuite, il y aura pour les classes populaires, l'émergence des tables d'hôte, des marchands de vin, des débits de boisson où l'on mange parfois sur le pouce. Au XIXème siècle, les établissements de restauration sont divisés en fonction de leur fréquentation et se distinguent par leur décoration intérieure. Un des textes du corpus de Benoît Collas sépare les cafés-restaurants réputés à l'époque luxueux, et les «gargottes » qui représenteraient tout ce qui est mauvais. En 1828, la Compagnie hollandaise ouvre dans Paris divers débits de vente de bouillon. Paul de Kock, un auteur qui n'est pas resté à la postérité, décrit dans un de ses récits un petit bourgeois qui mange dans un de ses débits hollandais où l'on peut lire le journal. En 1832, il y a une épidémie de choléra en France. Un rapport de l'Académie des sciences recommande aux institutions de se fournir auprès de la Compagnie hollandaise. Elle signe des contrats avec les hôpitaux de Paris, des collèges, des bureaux de bienfaisance... À son apogée, la Compagnie aura une quarantaine de dépôts jusqu'à ce que la société entre en faillite. Elle sera totalement liquidée en 1854. Son modèle sera copié en vain, notamment par la Compagnie parisienne.
Les bouillons Duval et la postérité
Le 3 juin 1855, Baptiste-Adolphe Duval inaugure le premier bouillon inauguré au 6, rue Montesquieu, dans le quartier du Palais-Royal à Paris, qui porte son nom et sera la matrice de tous ceux que l'on connaît aujourd'hui. Duval vient de Linas, dans la banlieue sud-ouest de Paris, de parents brasseurs. Sa femme Ernestine, fille de marchand de vins, est issue d'un village de l'Aube. Dès 1840, ils achètent une boucherie, rue Coquillères, dans le quartier des Halles surnommé le « ventre de Paris » Il sera son propre fournisseur quand il ouvrira ses bouillons. Dans un article du Journal de Saint-Quentin et de l'Aisne il est écrit à propos de l'inauguration du bouillon Montesquieu: « Dimanche a eu lieu l'ouverture d'un restaurant qui promet d'opérer une véritable révolution dans l'art culinaire parisien. La vaste salle Montesquieu construite en fer il y a quinze ou vingt ans pour faire un bazar, après avoir servi à une foule de choses, dernièrement une salle de bal, a été transformée en un grand restaurant où cinq cent personnes peuvent dîner à l'aise. Tout n'est que chêne et marbre. Sur chaque table a été placé un double robinet pour fournir de l'eau de seltz à discrétion au consommateur. (…) « On entre et on vous donne un carton sur lequel sont indiquées les choses que l'on peut se faire servir, le pot-au-feu, le potage, le boeuf, le gigot, le veau rôti, les légumes, le dessert. Vous marquez ce qui vous convient et les garçons vous servent aussitôt. » Cette année, c'est aussi celle de l'exposition universelle à Paris, du 15 mai au 15 novembre 1855. Nous sommes alors en plein essor de l'industrie. Les bouillons Duval proposent à bas prix des plats simples mais sains. Tous les bouillons qui ont suivi ont imité le modèle Duval, comme Boulant, qui ouvrira quatre bouillons, et les trois frères Ernest, Camille et Frédéric Chartier à la Belle Époque. Une grande variété d'établissements parmi les quatre cent parisiens recensés utilise le mot bouillon. Cela va du bouillon Duval jusqu'à la simple marchande ambulante. Trois types de bouillons peuvent être recensés: les établissements du genre Duval, le commerce de détail, avec du bouillon à emporter, et des bouillons accolés aux marchands de vin. Chez Duval, il y a un gérant ou gérante par établissement, avec des bonnes à tout faire. Ernestine Duval était gérante d'établissements, beaucoup plus que son mari qui s'occupait surtout de la boucherie. La deuxième exposition universelle en 1867 a été un plus grand succès que la précédente. Et Duval en a bénéficié. L'entreprise Duval fait son entrée en bourse. Quand Duval meurt en 1870, douze nouveaux établissements ont été lancés. Ernestine prendra ensuite la direction des bouillons. Le couple a eu un fils unique Alexandre https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Duval_(restaurateur), qui est connu pour sa vie mondaine. Il a une aventure avec Cora Pearl, célèbre courtisane du Second Empire, pour laquelle il a fait une tentative de suicide. Après son décès en 1922, la société sera rachetée par Félix Potin. Dans les années 1920, la mode est désormais au grill-room, l'équivalent des self-service et le terme « bouillon » devient anachronique. Mais l'âme du bouillon n'a jamais totalement disparue puisqu'il fait à nouveau fureur dans les années 2020. Le mémoire de Benoît Collas doit faire l'objet d'une publication. Le jeune homme planche déjà sur un autre sujet de recherche lié au Paris populaire, les cafés. Tout un programme!
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Publication : lundi 9 janvier 2023 18:08
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Écrit par Claude PENNETIER
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« Les bouillons ou la démocratisation du restaurant », c'est le succulent thème de la prochaine conférence de l'association Itinéraires et histoire ouvrière en Val-de-Marne (IHOVAM).
Elle aura lieu le mercredi 18 janvier 2023 de 15h à 16h30 à la Maison de l'Histoire et du patrimoine à Champigny-sur-Marne
Benoît Collas, le lauréat du prix Jean-Maitron 2021, sera présent pour retracer l'histoire de ces établissements qui ont servi à partir du XIXème siècle de la viande et du bouillon pour un prix raisonnable. Le Paris haussmanien fut l'apogée de cet « omnibus du ventre ». Il n'y aura pas de dégustation sur place mais une chose est sûre ce voyage dans le temps sera un régal!
Réservation sur www.exploreparis.com
ou auprès des Archives du Val-de-Marne pour les groupes
0156714560 ou archives.valdemarne.fr
Accès
Maison de l'Histoire et du patrimoine
15 rue, de la Prévoyance
94500 Champigny-sur-Marne
0141792790
En transport
RER A arrêt Joinville-le-Pont puis bus 108 et 110 arrêt Aristide Briand le Plant ou bus 201 arrêt Bel-Air
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Publication : mercredi 23 novembre 2022 14:13
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Écrit par Claude PENNETIER
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Notre ami Daniel Grason est décédé ce 22 novembre 2022 dans sa 79ème année.
Cet ancien ouvrier métallo puis journaliste et enfin
historien du Maitron était l'un des plus gros "producteurs" de biographies
pour la période des années 1930-1940. Il avait écumé avec passion les archives de la préfecture de Police de Paris, noté, cliché, rédigé pendant vingt ans, sans
se lasser, toujours soucieux de la justesse de ses informations. Il a signé 3588 biographies dans le Maitron dont 1485 pour le Dictionnaire des fusillés et exécutés. Il était encore présent à la réunion des auteurs de la région
parisienne le 18 octobre 2022 à la Maison des associations du IIIe
arrondissement, avec son éternel sourire de titi parisien. Car c’était un
formidable copain, fraternel, attentif aux autres, l’œil toujours amusé de
celui auquel "on ne lui fait pas".
Nous lui rendrons hommage lors de la journée du Maitron du 7 décembre 2022.
Son inhumation aura lieu le vendredi 25 novembre 2022 à 11 heures au
cimetière de Gennevilliers (24, rue Villebois Mareuil).
Daniel Grason était né le 2 décembre 1943 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
et avait été élevé à Saint-Ouen. Titulaire du CEP et du CAP de tourneur sur
métaux, il avait travaillé à la Saviem à Saint-Ouen, puis comme animateur
dans un foyer de jeunes dans la même ville. De nouveau ouvrier dans une
usine à Gennevilliers, tourneur sur un tour vertical chez Delachaux, il y vécut mai-juin 1968 dont il fit, en 2018, un récit remarquable dans
l’ouvrage "Mai 68 par celles et ceux qui l’ont vécu". Licencié en septembre
1968, permanent de la section communiste jusqu’en 1978. Il fut ensuite
rédacteur en chef, journaliste-photographe pendant quinze ans du journal
local "La Voix Populaire", puis "Agora", publication de l’OPHLM jusqu’en 2002.
Il portait depuis de nombreuses années un regard critique sur le communisme
qu’il qualifiait volontiers de « stalinien » et cherchait dans l’histoire
les raisons de ce qu’il voyait comme un dévoiement du mouvement ouvrier.
Son panel de lecture s’était ouvert à toutes les oppositions et dissidences. Il
avait fait un entretien avec Jean Maitron, à Courbevoie, pour son journal
local au milieu des années 1980, et s’était pris de passion pour l’homme et
pour cette œuvre hors norme qu’était déjà le Maitron.
Depuis sa cessation d’activité professionnelle, il consacra son temps avec
intensité à des recherches en histoire sociale dans différents services
d’archives locales : Gennevilliers, Saint-Denis, Saint-Ouen, Boulogne,
Levallois-Perret, à la BDIC à Nanterre, à la Bibliothèque nationale de
France à Paris, aux Archives de la Préfecture de Police à Paris puis au
Pré-Saint-Gervais, aux Archives nationales à Saint-Denis-Pierrefitte-sur-Seine.
Ses thèmes de recherche étaient les volontaires en Espagne républicaine, les
fusillés et exécutés, les internés et déportés de la Seconde Guerre
mondiale. Il suivait avec régularité et intérêt les réunions du Maitron et
les séminaires sur « Les communismes » organisé par Bernard Pudal et Claude
Pennetier, rue Malher, toujours en quête d’informations et de réflexions sur
l’histoire et les évolutions du mouvement ouvrier, toujours en attente de
plus savoir et de mieux comprendre. Et toujours content de partager le repas
« Chez Momo » après le séminaire du samedi matin.
Bibliographie
Chausson : une dignité ouvrière, Bernard Massera, Daniel Grason, préface de
Michel Verret. Éd. Syllepse, 2004 ; Éclats du Front populaire, Daniel
Grason, René Mouriaux, Patrick Pochet, Éd. Syllepse, 2006 ; cinq
contributions dans La France des années 1968. Une encyclopédie de la
contestation, Antoine Artous, Didier Epztajn, Patrick Silberstein, Éd.
Syllepse, 2008 ; Notices pour Les fusillés (1940-1944). Dictionnaire
biographique des fusillés et exécutés par condamnation et comme otages ou
guillotinés en France pendant l’Occupation, sous la direction de : Claude
Pennetier, Jean-Pierre Besse, Thomas Pouty et Delphine Leneveu, Éd.
L’Atelier, 2015 ; Contribution à l’ouvrage Mai 68 par celles et ceux qui
l’ont vécu, « On ne disait pas « je pars au travail », mais « je vais au
chagrin », coordonné par Christelle Dormoy-Rajramanan, Boris Gobille et Erik
Neveu, Éd. L’Atelier, 2018.
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Publication : mercredi 16 novembre 2022 10:07
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Écrit par Claude PENNETIER
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Plaque à Bry-sur-Marne-crédit Le Maitron
"Ce que les plaques de rue nous disent de l'Occupation et de sa mémoire"
C'est l'intitulé de la conférence qui se tiendra à l'initiative de l'IHOVAM le mercredi 14 décembre de 15 h à 16h30 à la Maison de l'Histoire et du patrimoine à Champigny-sur-Marne.
Depuis la Libération, des plaques commémoratives signalent des événements, des exécutions de personnes qui ont marqué l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Maître de conférences à l'université de la Sorbonne nouvelle, Céline Largier-Vié interrogera à cette occasion les rythmes de ces reconnaissances, leurs évolutions mais aussi le rôle de ces objets mémoriels dans la perception de cette période.
Comment s'y rendre?
Maison de l'histoire et du patrimoine
15 Rue de la Prévoyance, 94500 Champigny-sur-Marne
RER A, arrêt Joinville-le-Pont puis bus 108 et 110 (arrêt Aristide Briand - Le Plant) ou 201 (arrêt Bel-Air)
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Publication : vendredi 4 novembre 2022 15:09
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Écrit par Claude PENNETIER
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Journées Maitron 2022
Mardi 6 décembre 2022-Mercredi 7 décembre 2022
Campus Condorcet, Aubervilliers. Auditorium 150.
Métro Front populaire ligne 12, sortir vers la rue Waldeck Rochet, le bâtiment des colloques est à gauche en sortant du métro.
(Contact en cas de problème 06 23 79 54 12)
Présence d’une libraire tenue par Raul Mora Lassala de la coopérative Envie de lire.
Mardi 6 décembre 2022
10h. Présentation générale de la Journée. Claude Pennetier
10h30 Historique, esprit du site , fonctionnement du site maitron.fr, par Jean Sylvestre, éditeur en informatique, créateur cédérom Maitron et du site. Débat
Pause
11h De la consultation publique du site à l’usage de la « recherche avancée ». Rachel Mazuy, Claude Pennetier, Julien Chuzeville
11h30 Mettre en ligne ses notices, par Julien Chuzeville
12h Le cas des fusillés, par Jean-Luc Marquer et Annie Pennetier
12h30 -14h. Repas libre. Il y a des restaurants dans le quartier.
14h. La communication du Maitron et du site. Table ronde avec Rachel Mazuy, Julien Le Gros
14h30 Présentation d’autres sites en dialogue avec Le Maitron
Le musée de la Résistance en ligne, par Fabrice Bourrée (Fondation de la Résistance)
Site Mémoire vive des convois des 45000 et 31000 d’Auschwitz-Birkenau, présenté par Pierre Labate
Pause
15h 45. Méthodes de balisage et usages avancés du site Maitron.
Mercredi 7 décembre
L’assemblée générale des Amis du Maitron est ouverte à tous les adhérents/adhérentes à jour de leur cotisation.
La suite de la journée est entièrement ouverte au public. Afin de faciliter l’organisation, nous vous remercions de nous signaler votre présence par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), en précisant votre participation à la matinée/au buffet amical/à l’après-midi.
8h45 – Accueil
9h00 – Assemblée générale de l’Association des Amis du Maitron
Pause
11h15 – « La Guerre d’Espagne entre avancées historiographiques et débats médiatiques » avec Mercedes Yusta Rodrigo, Rémi Skoutelsky et Pierre Salmon.
Les contre-vérités franquistes encore diffusées récemment en France, avec des relais dans la presse, ont provoqué de vives réactions des historiens de l’Espagne. C’est l’occasion aussi de rappeler le travail du Maitron sur la guerre d’Espagne et surtout les avancées historiographiques qui éclairent l’histoire de l’Espagne républicaine.
12h15 – Buffet dans le foyer, dans le même bâtiment. Margarita-solidaire, cuisine brésilienne.
14 h.- Table ronde autour du Dictionnaire Belgique à paraître début 2023 avec Francine Bolle, Renée Dresse, Martin Georges et (sous réserve) Jean Puissant.
15h-16h. Réviser les biographies du Maitron du XIXe siècle, table ronde avec Julien Chuzeville, Jean-Louis Robert, et (sous réserve) Michel Cordillot
16h-17h- Pistes pour aborder la période 1968-1981. Table ronde avec Bernard Giroux (les milieux chrétiens, l’action catholique de la jeunesse), Rachel Mazuy (intellectuels et artistes), Claude Pennetier (mai 68 et suite).
17h. Remise du prix Jean Maitron 2022
Cocktail offert par l’UNSA, au foyer
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Publication : mardi 21 juin 2022 08:46
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Écrit par Claude PENNETIER
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Publication : vendredi 11 mars 2022 13:20
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Écrit par Claude PENNETIER
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Samedi 12 mars 2022, 15h. Conférence {{Les fusillés du Val-de-Marne}} par Annie et Claude Pennetier, Maison d'histoire et du patrimoine, Champigny-sur-Marne, 15 rue de la Prévoyance.
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Publication : vendredi 24 janvier 2020 13:25
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Écrit par Claude PENNETIER
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Conférence "La chanson des bords de Marne"
mercredi 30 septembre 2020

en musique et en film
Maison de l'histoire et du patrimoine du Val-de-Marne
15 rue de la Prévoyance Champigny-sur-Marne
Parking 13 rue Pierre-Marie Derrien (face au 12, piliers en brique)
RER Joinville. Bus 108, 110, 201
Accueil(15h)
Rosine Lheureux, directrice des Archives départementales du Val-de-Marne
Introduction historique
Claude Pennetier, président de l'IHOVAM
L’esprit « chanson des bords de l’eau » dans les collections filmiques des Archives départementales du Val-de-Marne
Elise Lewartowski, Archives départementales du Val-de-Marne
Seront diffusés et commentés des films valorisant les bords de Marne et l’esprit guinguette des années 1930 aux années 1950 avec, notamment « A la Varenne » de Jean Dréville, des extraits montrant la guinguette « chez Gégène », ou encore les bords de Marne, version riviera.
Ah, le petit vin blanc! Histoire d’une chanson mythique.
En musique
Michaël Andrieu, musicologue
Après avoir abordé l'analyse musicologique de la chanson, nous nous attacherons aux reprises, aux évolutions et aux adaptations de la célèbre chanson glorifiant les bords de Marne. De quoi découvrir des interprétations originales... ! Ensuite, nous questionnerons la notion de territoire véhiculée par la chanson et l'imaginaire collectif qui y est rattachée.
Débat avec la salle
Assemblée générale de l’association Ihovam (17h-18h)
Dans le cadre de l'exposition qui se termine ce jour-là
Journées européennes du patrimoine
La chanson française à l'honneur

Le 19 juin 2020
Cher.e.s ami.e.s,
Espérons que vous avez vécu sans encombres graves la crise sanitaire du printemps.
Elle a perturbée le fonctionnement de notre association.
Les initiatives prévues par l'IHOVAM (Maitron Val-de-Marne) pour la fête de la musique (21 juin) ont été rendues impossibles par la situation sanitaire~: visite de l'exposition "Si la banlieue m'était chantée" et concert de Manu Lods.
Elles sont reportées à la Journée européenne du patrimoine, les samedi 19 et dimanche 20 septembre: visite de l'exposition "Si la banlieue m'était chantée" et concert de Manu Lods le dimanche après-midi (avec le conseil départemental). De plus, des ateliers pour les enfants seront organisés par les Archives départementales autour du thème de la chanson.
Il y aura certainement une autre initiative le 30 septembre autour des chansons du Bord de Marne, moment qui marquera la fin de l'exposition "Si la banlieue m'était chantée" à la MHP.
Dans le cadre de l'exposition organisée par l'IHS sur le Congrès de Tours (100e anniversaire), d'octobre à janvier, une conférence aura lieu le mercredi 16 décembre 2020: Un regard val-de-marnais sur l'année 1920 (grèves des cheminots de Villeneuve-Saint-Georges, vie syndicale et politique en banlieue Sud-Est pendant l'année 1920).
Vous serez tenus au courant par notre site ihovam.fr
Bon mois de juin et amitiés.
Claude Pennetier
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Nous sommes en retard pour les adhésions IHOVAM. Il nous serait agréable de recevoir vos cotisations.
Les envoyer à Annie Pennetier, 31 rue Gabriel Péri 94000 CRETEIL
Tarifs: 20 euros, 40 ou plus pour le soutien.
Cher.e.s ami.e.s
En raison de l'état sanitaire, les initiatives prévues le 18 mars 2020 à la Maison d'histoire et du patrimoine du Val-de-Marne (visite de l'exposition; conférence; assemblée générale de l'IHOVAM) sont annulées et reportées à des jours meilleurs.
En attendant, prenez soin de vous!
Claude Pennetier, président de l'IHOVAM
Né le 7 juillet 1938 à Hambourg (Allemagne), mort le 29 mars 2020 à Créteil (Val-de-Marne) dans le cadre de la crise sanitaire du coronavirus ; instituteur puis permanent ; secrétaire de la section communiste de Vitry (Seine, Val-de-Marne) ; collaborateur de Charles Fiterman et chef de cabinet au ministère des transports (ministère Charles Fiterman) ; secrétaire de la section communiste de Vitry-Plateau ; maire de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) depuis 1996 ; conseiller général depuis 2004.
IHOVAM
Archives départementales du Val-de-Marne
"La chanson des bords de Marne"
Conférence en musique
Mercredi 18 mars 2020 : 15h-17h
avec Michaël Andrieu, docteur en musicologie
Maison de l'histoire et du patrimoine
15 rue de la Prévoyance à Champigny-sur-Marne
Dans le cadre de l'exposition « Si la banlieue m’était chantée. Chansons et société en Val-de-Marne du XIXe siècle à nos jours »
Sera précédée d'une visite commentée de l'exposition (14h-15h) et suivie de l'assemblée de l'IHOVAM (Itinéraires et histoire ouvrière en Val-de-Marne). Site : ihovam.fr Contact : 06 23 79 54 12
Approfondir une thématique abordée dans l’exposition temporaire « Si la banlieue m’était chantée. Chansons et société en Val-de-Marne du XIXe siècle à nos jours » sous une forme vivante qui permettra de :
- contextualiser le développement des chansons du bord de Marne ;
- découvrir les parcours de ses artistes ;
- visualiser la réalité « mythique » de ces bords de Marne à travers des films d’archives ;
- découvrir l’histoire musicale d’une œuvre majeure du répertoire « Ah le petit vin blanc » avec Michaël Andrieu.
Intervenants : Rosine Lheureux, Directrice des Archives départementales du Val-de-Marne ; Michaël Andrieu, Musicologue ; Elise Lewartowski, Responsable de l’action culturelle et éducative aux Archives départementales du Val-de-Marne~; Annie Pennetier, Historienne, co-commissaire de l’exposition, membre de l’Ihovam ; Claude Pennetier, Historien, co-commissaire, président de l’Ihovam
- Détails
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Catégorie : Evénements
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Publication : jeudi 19 décembre 2019 15:56
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Écrit par Mess
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Journées européennes du patrimoine
A la Maison de l'histoire et du patrimoine du Val-de-Marne à Champigny-sur-Marne
les samedi 19 et dimanche 20 septembre 2020
La chanson française mise à l'honneur.
