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« Liberté j’écris ton nom (1944-1945) en Val-de-Marne »

Bonjour,

Nous serions heureux de vous retrouver au vernissage de l’exposition « Liberté j’écris ton nom  (1944-1945) en Val-de-Marne » (Archives départementales du Val-de-Marne, réalisation Elise Lewartowski),  à la Maison de l’histoire et du patrimoine du Val-de-Marne, 15 rue de la Prévoyance à Champigny-sur-Marne, le jeudi 19 septembre 2024, 18h30.

Samedi 21 et dimanche 22, 14h-18h dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, l’exposition est ouverte au public avec des animations (bornes sonores et un atelier « Sur les traces de la libération » avec la réalisation de tracts et de journaux).

Le bureau de l’IHOVAM

 

Parking ouvert 11 rue Pierre Marie Derrien.

Confirmation AD94  01 56 71 45 60

 

 

Résistance au cinéma. L'exemple de l'actuel Val-de-Marne à travers ses studios

 

 

Résistance au cinéma. L'exemple de l'actuel Val-de-Marne à travers ses studios

 

Samedi 27 avril 2024 • 15h-16h30
Maison de l'Histoire et du Patrimoine (Salle d'exposition). 15, rue de la Prévoyance à Champigny-sur-Marne

 

Julien Le Gros, journaliste, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, retracera la réalité des studios de l'actuel Val-de-Marne de l'Occupation à la Libération, à travers des parcours d'acteurs, de réalisateurs et de techniciens ayant fait le choix d'entrer dans la Résistance.

Conférence organisée en partenariat avec l'association Itinéraires et histoire ouvrière en Val-de-Marne (Ihovam).

Rentrée du Maitron et hommages

 
En cette période de rentrée, l’Association des amis du Maitron vous signale plusieurs initiatives:
Assemblée générale de l’Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis AHMO 93 le 13 septembre, au Relais
Solidaire à Pantin, 17h 30.
L'AG sera précédée d’une visite de la brasserie Gallia,
ancien site industriel, 35 rue Méhul à Pantin.
Renseignements:
Marc Giovaninetti
0621 87 66 00
Initiative de l’association Itinéraires et histoire ouvrière en Val-de-Marne IHOVAM 94.
Promenade dans le Créteil de la Résistance et de
la répression, le samedi 30 septembre, RV dans la Librairie Joyen, 15 h.
Renseignements:
Annie Pennetier 06 23 79 64 12
Dimanche 8 octobre 2023
Participation de Claude Pennetier une table ronde sur les fusillés du Mont Valérien avec Denis Peschanski, Thomas Fontaine et Jean-Baptiste Romain, animée par Xavier Mauduit aux Rendez vous de l’Histoire de Blois.
Renseignements :
Association Pour un Maitron des fusillés
Claude Pennetier, 06 10 20 50 83
Festival Histoire de se rencontrer,
Mas-d’Azil, Ariège, samedi 21 octobre,
11h Presentation de l'Histoire du Maitron.
Renseignements Julien Le Gros
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Disparitions
Quatre amis et auteurs du Maitron nous ont quittés. Nous tenons à les saluer
et à souligner leur rôle. La richesse du Maitron tient à son réseau
d’auteurs et au soutien de ses ami.e.s fidèles. Si près de 2000 auteurs ont
contribué à l’œuvre depuis le lancement du projet en 1964 (bientôt 60 ans),
quelques centaines ont joué un rôle essentiel, parmi eux :
La sociologue et historienne Geneviève Poujol, première femme de Michel
Rocard, responsable du corpus association et éducation populaire du Maitron,
nous a quittés en mars 2023.
Auteure du Dictionnaire biographique des
militants. De l’éducation populaire à l’action culturelle. XIXe-XXe siècles
avec Madeleine Romer), L’Harmattan, 1996, elle avait décidé de mettre toute
cette matière au service du Maitron et de poursuivre ce chantier avec
Françoise Tétard (1953-2010), ingénieure d’étude au CHS.
Voici la notice que vient de lui consacrer Jean-Marie Mignon, biographie qui
prendra place dans le Maitron.fr
POUJOL Geneviève
Née le 2 novembre 1930 à Toulon (Var), morte le 27 mars 2023 à la maison de
retraite protestante des Diaconesses à Paris ; sociologue et historienne du
protestantisme del’éducation populaire~ ; militante de Peuple et Culture
(PEC), du PSU, féministe.
Geneviève Poujol est née à Toulon le 2 novembre 1930, dans une famille
protestante cévenole. Son père, [Pierre Poujol->127148], membre de la SFIO
dans l’entre-deux guerres, militant du christianisme social, agrégé de
lettres, a été professeur à Toulon puis à Paris, au lycée Henri-IV et
fondateur d’une des premières troupes d’éclaireurs unionistes. Sa mère,
Marie-Eudoxie Teissier de Caladon, servit comme infirmière bénévole à
l’hôpital militaire de Nîmes durant la Première Guerre mondiale. Geneviève
fut la dernière enfant de la famille, après Robert qui fut préfet, Jacques,
ancien résistant, attaché culturel aux Affaires étrangères, historien du
protestantisme et de la résistance en Cévennes et Denise Vincent,
psychanalyste.
Ses premières formations à l’engagement se construisirent dans le scoutisme.
Elle s’y fit de solides amitiés, dont le futur avocat militant des droits
humains [Jean-Jacques de Félice->50166]. Lors d’un camp de neige de chefs et
cheftaines en 1949, elle rencontra [Michel Rocard->175754], issu d’un milieu
social aisé, alors à l’Institut d’études politiques de Paris, qui venait de
s’inscrire dans le mouvement des Etudiants socialistes, proche de la SFIO.
Elle l’épousa en juillet 1954 à Vébron (Lozère), village de sa famille
maternelle.
Geneviève Poujol s’inscrivit en prépa de médecine en 1951, mit fin à ses
études avant de les reprendre en droit en 1953, qu’elle abandonna avant la
fin de sa troisième année mais qui fut une période capitale pour sa
maturation politique.
Elle se nourrit de débats avec les militants qui fréquentaient leur domicile
de la rue Bonaparte s’apprêtant tous à prendre des responsabilités
politiques, scientifiques ou syndicales : Claude Quin, membre de la jeunesse
étudiante chrétienne (JEC) qui s’intégra au parti communiste en 1955, le
philosophe Paul Thibaud, l’avocat [Henri Leclerc-> 137401] qui milita au
PSU, l’avocat [Roland Rappaport-> 193844] qui avait rejoint les rangs du
parti communiste, [Hubert Lesire-Ogrel-> 141137], de la CFDT, Mona et
Jacques Ozouf, l’historien [François Furet-> 50010] et les frères Simon et
Pierre Nora, d’autres encore.
Michel Rocard reçu à l’ENA en 1956 et ayant choisi l’inspection de Finances,
Geneviève Poujol et leurs deux enfants : Sylvie, née en 1956 et Francis, en
1957, le suivirent à Alger où il fit ses classes comme inspecteur des
finances en 1958 pendant la guerre d’indépendance.
Leur couple de retour à Paris en 1959, Geneviève Poujol prit une
responsabilité dans le Mouvement Jeunes Femmes, organisation issue des
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles.
Comme nombre de militantes qui en étaient issues, elle se retrouva dans le
mouvement féministe et d’éducation populaire Le Planning familial
dans le
Groupe de recherche pour l’éducation et la prospective (GREP). Elle
travailla étroitement avec [Jacqueline Laot->137219], militante de la CFDT,
et cofondatrice du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la
contraception, engageant la confédération syndicale d’abord réticente sur ce
combat.
Elle accompagna son mari, Michel Rocard, dans la fondation du Parti
socialiste Unifié (PSU) en 1960, nouant des liens avec [Marc Heurgon->
75180], organisateur des « Rencontres » de Cerisy-la-Salle (Somme), [Edouard
Depreux->22336], [Jean Poperen-> 163429], [Colette Audry->10428], proche de
[Simone de Beauvoir-> 16053], [Hubert Prévot-> 185203], parrain de leur
fille.
Geneviève Poujol avait adhéré à Peuple et Culture (PEC) au milieu des années
1950, où la question des femmes, de leur statut, de leur travail, restait
son principal centre d’intérêt ; elle prit en charge la commission féminine
de PEC au départ de Marie-Françoise Lanfant. Elle collabora à l’hebdomadaire
protestant {Réforme}, à la revue catholique d’étude et d’action {Cité
nouvelle}. À la commission féminine du PSU, elle retrouvait Colette Audry et
la sociologue Evelyne Sullerot, cofondatrice du Planning familial ; elle y
organisa des actions de formation, et publia, de 1966 à 1968, une douzaine
d’articles dans {Tribune Socialiste} sous la signature de Geneviève Servet,
et écrivit son premier ouvrage, une critique sur la publicité et les femmes
: Sois belle et achète. (Gonthier 1968).
Elle avait repris ses études en octobre 1967, s’investissant en sociologie,
à la faculté de Censier, dix ans après avoir quitté le droit. Toujours très
active à Peuple et Culture, elle participa à la tentative de renversement
des fondateurs du mouvement : [Joffre Dumazedier->23308], [Benigno
Cacérès->18290], avec Claude Quin, [Pierre Gaudibert->50589], qui venait de
créer le département d’art contemporain l'ARC
(Animation-Recherche-Confrontation), [Jean Gondonneau-> 88450], enseignant
engagé dans l’éducation populaire et le Planning familial, et le sociologue
Maurice Imbert.
Après l’infructueux effort de changement à PEC, elle prit la direction de
l’Association culture populaire et sciences sociales (ACPSS) au Centre
d’études sociologiques de la rue Cardinet, un laboratoire du CNRS alors
dirigé par Jean Stoezel, professeur à la Sorbonne ; une des missions
essentielles de l’association était de diffuser le travail généré par
l’équipe de Joffre Dumazedier.
Cependant, les derniers mois de l’année 1967 et le premier semestre 1968
furent une période marquante et difficile de la vie de Geneviève Poujol où
surgirent de façon quasi simultanée des événements qui lui furent décisifs
sur les plans affectif, militant et professionnel.
En mai 1968, Michel Rocard se sépara d’elle au moment où il dessinait les
traits d’une « seconde gauche », un socialiste modernisateur, ni communiste
ni révolutionnaire, qui le révéla au grand public. Elle en est profondément
bouleversée et elle vécut une période pénible, aggravée par le fait que la
plupart des amis qui fréquentaient le couple disparurent de son univers pour
suivre Michel Rocard dont la visibilité politique s’accentuait
considérablement dans cette période.
Licenciée en sociologie en 1969, Geneviève Rocard se montra assidue au
séminaire public de diplôme d’études supérieures (DES) de [Pierre Bourdieu->
17557] qui venait de fonder le Centre de sociologie de l'éducation et de la
culture, et dont la notoriété ne tarda pas à s’étendre.
Mais la rupture du couple lui imposa d’être mieux rémunérée, cherchant aussi
à se récupérer dans un emploi. Jean Maheu, directeur de la Jeunesse au
secrétariat d’État chargé de la jeunesse et des sports, lui offrit un poste
de responsabilité à l’Institut national de l’Education populaire (INEP) de
Marly-le-Roi, (Yvelines), au département des études, de la recherche et de
la documentation dirigé par Raymond Labourie, philosophe, membre de l’équipe
nationale Vie Nouvelle jusqu’à son arrivée à l’INEP en 1967. Geneviève
Poujol fut embauchée en décembre 1970, mais elle s’y sentit toujours à
l’étroit, tenue à l’écart de tout débat politique dans une institution
publique qui se cherchait.
Sur la proposition de [Jean-François Kesler-> 137556], professeur au
département carrières sociales de Paris V, parallèlement à son activité à
l’INEP, elle enseigna à partir de 1972 auprès des étudiants inscrits en
animation socioculturelle. Sa tentative d’y devenir maîtresse assistante
n’aboutit pas. Elle donna sa démission en 1976, l’année où elle soutint sa
thèse en sociologie sur la dynamique sociale des associations. Elle s’était
tournée vers Joffre Dumazedier pour diriger ce travail, afin d’avoir son
entière liberté intellectuelle, ce qu’elle n’aurait pas eu avec Pierre
Bourdieu envers qui elle conservait nombre de divergences théoriques.
À l’INEP, la direction de la rédaction des {Cahiers de l’Animation} qui lui
échu en 1977 fut l’occasion d’ouvrir les pages de la revue aux chercheurs
qui s’investissaient sur des sujets comme le socio-culturel, les métiers de
l’animation, la jeunesse, l’éducation populaire, la vie associative,
certains thèmes restés jusqu’alors un peu marginaux, et à publier les
colloques qu’elle organisa avec ses collègues du département d’études de
l’INEP : Chantal Guérin, Bruno Jung, Jean-Paul Martin, et Patrick Gallaud, à
qui elle remit la responsabilité de la revue en 1986 ; et où des
collaborateurs les y rejoignirent parfois, tels Françoise Tétard ou
Jean-Pierre Rioux.
En 1975, la lecture de L’éducation populaire, les œuvres complémentaires de
l’école, de Max Turman, (Paris, Victor Lecoffre, 1900), avait déclenché sa
curiosité sur l’éducation populaire. Elle prolongea les journées d’études
commencés en 1975 à l’INEP par Raymond Labourie sur l’histoire de
l’éducation populaire, et en organisa jusqu’en 1994.
Elle consacra de nombreux travaux à l’éducation populaire, dont un ouvrage
puissamment documenté, L’Education populaire, histoire et pouvoirs (Paris,
Les Editions ouvrières, 1981), croisant histoire et sociologie, devenu une
référence.
Mais elle était aussi à la recherche de toutes les opportunités pour sortir
du cadre de l’INEP, une administration dans lequel elle se sentait corsetée
; pour ce faire, elle créa en 1981 la Société française des chercheurs sur
les associations (SFCA) dans le but de réunir les théoriciens travaillant
sur la question associative ; elle enseigna à l’école des surintendantes du
boulevard Saint-Germain, ainsi qu’à l’université de Paris-Nord.
Après son travail sur les institutions associatives et sur l’éducation
populaire, Geneviève s’ouvrit à d’autres débats, celui du culturel versus
socio-culturel, et celui du militantisme, entamé lors d’un contrat de
recherche mené en 1985 avec Gérard Vincent sur la Maison de la culture du
Havre.
En 1987, sous le gouvernement de Jacques Chirac, l’INEP disparaissait avec
son département de la recherche, remplacé par l’Institut national de la
Jeunesse (INJ).
Geneviève Poujol, titularisée dans la fonction publique d’Etat dans le cadre
de la loi Le Pors de juillet 1983, quitta les locaux de Marly-le-Roi et
rejoignit le CNRS à l’Institut de recherche sur les sociétés contemporaines
(IRESCO) puis au Laboratoire de sociologie du changement des institutions
animé par Renaud Sainsaulieu, renouant à la fois avec le protestantisme et
le féminisme, cette fois comme objets d’études, en publiant en 2004 Un
féminisme sous tutelle. Les protestantes françaises (1810-1960)}(Editions de
Paris – Max Chaleil)
Avec l’appui de Madeleine Romer, elle ouvrit en 1992 avec 80 auteurs le
travail de rédaction du Dictionnaire biographique des militants publié en
1996. Un travail qu’elle poursuivit avec Françoise Tétard dans Le Maitron,
suivant la proposition de Claude Pennetier d’y ouvrir un chapitre sur les
militants associatifs à la rencontre du mouvement ouvrier.
Elle prit sa retraite en 1995, vivant entre sa maison familiale cévenole de
Vébron et Paris.
La perte progressive de sa vue débutant dans les années 1980, l’attaque du
Covid en 2020 et, bien plus, la mort de sa fille en 2005 des suites d’une
longue maladie, laissant cinq enfants dont un était mineur et pour lesquels
Geneviève joua pleinement son rôle de grand-mère, furent une suite
d’épreuves dont elle ne se plaignit jamais.
Geneviève Poujol est décédée le 27 mars 2023 à la maison de retraite
protestante des Diaconesses à Paris.
Sources et bibliographie de Geneviève Poujol pour le Maitron
Sources :
– Gillet (Jean-Claude) (avec Josette Boisgibault) « Des droits des femmes au
féminisme - la participation du parti socialiste unifié à la lutte des
femmes pour leur émancipation (1960-1990)
isme.html> ». Dossiers et documents de l’ITS. Editions du Croquant, 2021.
– Lebon (Francis), Moulinier (Pierre), Richez (Jean-Claude) et Tétard
(Françoise) (Sous la direction de). Un engagement à l’épreuve de la théorie.
Itinéraires et travaux de Geneviève Poujol. L’Harmattan, 2008, 250 p.
– Martin (Jean-Paul). « Hommage à Geneviève Poujol sociologue de l’Education
populaire ». Lettre d'information de l’Institut Tribune Socialiste (ITS)
Sélection bibliographique :
Dans Tribune socialiste, ses articles sont signés Geneviève Servet. Ses
travaux sont signés Geneviève Rocard jusqu’en 1970.
– « Sur le travail des femmes mariées ». Les Temps modernes, pp. 459-474,
sept. oct. 1962.
– Sois belle et achète (avec Colette Gutmann). Paris, Gonthier 1968.
– L’Education populaire, histoire et pouvoirs (Paris, Les Editions
ouvrières, 1981).
– Profession : animateur. Toulouse, Privat, 1989.
– Des élites de société pour demain ? . Ramonville-Saint-Agne, Érès, 1996.
– Dictionnaire biographique des militants. De l’éducation populaire à
l’action culturelle. XIXe-XXe siècles (avec Madeleine Romer). Paris,
L’Harmattan, 1996.
– Guide de l’animateur socioculturel. Formation, diplômes, structures
institutionnelles, cadre légal et réglementaire. Paris, Dunod, 2e éd. 2000.
– Un féminisme sous tutelle. Les protestantes françaises (1810-1960).
Editions de Paris-Max Chaleil), 2004.
– Guide de l’animateur socio-culturel (avec Jean-Marie Mignon). Paris,
Dunod, 2005.
Jean-Marie Mignon 30/08/2023
SAINTON Jean-Pierre
Nous avons été surpris et peinés par le brusque décès , le 23 août 2023, de
Jean-Pierre Sainton (1955-2023). Cet universitaire antillais avait coopéré
avec le Maitron (par exemple son excellente biographie de Rosan Girard
[GIRARD Rosan - Maitron <https://maitron.fr/spip.php?article89159> ] et se
proposait toujours de nous aider. Par ses origines familiales il était
imprégné de l’histoire du mouvement ouvrier et social guadeloupéen et
antillais, caraïbéen pour tout dire. Il a produit des travaux de premier
plan qui lui survivront.
Il avait un souvenir fort de l’arrestation de son père, le docteur Pierre
Sainton, indépendantiste créateur du GONG, lors de émeutes de Mai 1967 à
Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) [Jean-Pierre Sainton, Mé 67. Mémoire d’un
évènement (1985)]. Lui-même s'engagea au sein de l’Union populaire pour la
libération de la Guadeloupe (UPLG) et de l’Association générale des
étudiants guadeloupéens (AGEG).
Professeur d’histoire contemporaine à l’université des Antilles, il a créé
deux masters : l’un d’histoire patrimoniale en Martinique et l’autre de
Sciences humaines et sociales en Guadeloupe. Il a été doyen du département
pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences Humaines et chargé de
mission pour la création du campus du Camp Jacob en Guadeloupe.
Il a signé de nombreux ouvrages, dont une histoire des Caraïbes en deux
volumes. Il a œuvré pour le rapprochement régional des chercheurs de la
Caraïbe à travers l’Association des historiens de la Caraïbe. Il était
membre du conseil scientifique de la Fondation pour la mémoire de
l’esclavage.
Publications :
* 1985 : Mé 67 » ; Mémoire d’un événement, co-écriture avec Raymond
Gama.
* 1997 : Thèse de doctorat : Les Nègres en politique ; Couleur,
Identités et stratégies de pouvoir en Guadeloupe au tournant du siècle.
* 2009 : Couleur et société en contexte post-esclavagiste ; la
Guadeloupe à la fin du XIXe siècle.
* 2010 : Dossier d’HDR : De l’Habitation vers la Cité : contribution à
l’histoire sociale et politique des Antilles françaises.
* 2004/2012 : Histoire et Civilisation de la Caraïbe (Guadeloupe,
Martinique, Petites Antilles) : Structures et dynamiques de la construction
des sociétés.
Tome 1 : Le temps des Genèses des origines à 1685.
Tome 2 : Le temps des Matrices ; Economie et cadres sociaux du long
dix-huitième siècle.
* 2012 : La décolonisation improbable ; cultures politiques et
conjonctures en Guadeloupe et en Martinique (1943-1967).
* 2021 : Rosan Girard : Chronique d’une vie politique en Guadeloupe.
COHEN Jean-Louis
Né le 20 juillet 1949 à Paris, mort le 7 août 2023 à Chassiers (Ardèche)~;
architecte, historien de l'architecture, universitaire; auteur de
biographies du Maitron.
Fils de [Francis Cohen 1914-2000->20273], biologiste, journaliste, dirigeant
communiste, un intellectuel communiste mais aussi un dirigeant, notamment
dans la période clandestine de 1942-1944. Sa mère [Marie-Elisa
Nordmann->20277], ingénieure chimiste, militante communiste résistante
déportée, fut secrétaire de l’Union nationale des Intellectuels et
présidente des anciens déportés d’Auschwitz. Jean-Louis Cohen avait un
grand-père architecte et un autre linguiste, [Marcel Cohen,
1884-1974->20276], professeur à l’École des Langues orientales et directeur
d’études à l’École pratique des hautes études, militant communiste. Il
connut les pays du bloc communiste dans sa jeunesse (classes de neige en
Tchécoslovaquie, voyages) et baigna dans l'univers des intellectuels
communistes. Il fut élevé dans une famille juive agnostique dont il garda le
goût de l'érudition, l'humour juif et le sens de l'autodérision. Il fut
lui-même un temps militant communiste. Elève à l'Ecole spéciale
d'architecture, il intégra l'unité pédagogique UP6 et obtint son diplôme en
1973. Ses voyages à Moscou pour le compte de la recherche française lui
donnèrent une compétence qu'il utilisa dans le cadre d'une exposition sur
l'espace urbain soviétique au Centre Pompidou en 1978 et l'année suivante
comme commissaire de la très grande et marquante exposition "Paris-Moscou"
au centre Pompidou. En 1985, il soutint sa thèse sur l'architecte André
Lurçat 1894-1970 à l'Ecole des hautes études (EHESS). Par la suite, le
Maitron bénéficia d'une biographie de Lurçat et noua des rapports de
coopération avec l'enseignant de l'Ecole d'architecture Paris-Villemin. Il
orienta vers le dictionnaire son ami [Anatole Kopp-> 136442] qui donna une
biographie de [Le Corbusier-> 75011]. A la mort de celui-ci Cohen lui
consacra une notice dans le Maitron. Lorsque la notice de Le Corbusier fut
contestée au début des années 2000 il défendit le travail de Kopp et se
proposa de faire une nouvelle notice incluant ses réflexions sur l'évolution
de l'historiographique sur les liens entre l'architecte et les régimes
autoritaires. Il n'eut pas le temps de la faire.
Il multiplia les fonctions (chaire d'histoire des villes à l'Institut
français d'urbanisme de l'université Paris-VIII, directeur de programme de
recherche architecturale du ministère de l'équipement, mission de
préfiguration de la Cité de l'architecture, les publications concernant la
France, l'Italie, plus tard le Maroc.
Longtemps privé de passeport pour les Etats-Unis en raison de ses
engagements, il y connut un grand succès à partir de 1994 : "son rayonnement
allait finir par dépasser celui qu'il avait en France" écrit Isabelle
Régnier (Le Monde, 12 août 2023). Le 21 mai 2014 il donna sa leçon
inaugurale au Collège de France sur "Architecture, modernité,
modernisation".
Dans la lancée de son exposition "Des fortifs au périf" (Pavillon de
l'Arsenal, Paris, 2011), il se fit le défenseur militant des œuvres
marquantes de l'architecture en banlieue: sauvegarde à Clichy de la Maison
du peuple par Beaudouin, Lods, Prouvé et Rodiansky en 2017, défense des
logements sociaux de la Butte-Rouge à Châtenay-Malabry. Associé à la
Fondation Le Corbusier, il resta un défenseur convaincu de l'architecte.
Il avait dit rêver de faire un Maitron (ou un dictionnaire de type Maitron)
des architectes.
SOURCES: Le Monde, 12 août 2023. - Souvenirs personnels de Claude Pennetier.
OEUVRE: Le Corbusier et la mystique de l'URSS, Editions Mardaga, 1987. -
Avec Hubert Damisch, Américanisme et modernité. L'idéal américain dans
l'architecture et l'urbanisme, Flammarion, 1992.
PERRAULT Gilles
Enfin nous voudrions saluer l’écrivain et historien Gilles Perrault (Jaques
Peyroles à l’état civil) , né le 9 mars 1931 à Paris, mort le 3 août 2023 à
Sainte-Marie-du-Mont (Manche), qui fut un soutien indéfectible du Maitron et
un membre fidèle de l’Association des amis du Maitron.
Claude Pennetier
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79 ans plus tard, Marguerite Nicol, résistante FTP dont la notice https://maitron.fr/spip.php?article210702 figure dans le Maitron obtient la medaille de la Résistance à titre posthume. https://blogs.mediapart.fr/.../la-medaille-de-la...
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Fête de la musique à la Maison de l'Histoire et du patrimoine

L'association Itinéraires et histoire ouvrière en Val-de-Marne se mobilise pour la fête de la musique.

La journée est organisée avec les Archives départementales du Val-de-Marne. Au programme conférence, dîner champêtre  et concert.

De 18h à 21h45

18h-19h30 : conférence de Benoît Collas sur "Les cafés et débits de boisson parisiens à travers l'histoire (XIXe-XXe siècles)"

19h30-20h30 : dîner champêtre participatif (le public est invité à apporter son repas)

20h30-21h45 : concert d'Olivier Philippson et d'Alyssa Wenz, "Je pense encore à vous. Une histoire d'amour en chansons"

La soirée est organisée dans le cadre de la programmation autour de l'exposition "Entrée-Plat-Dessert. Alimentation en Val-de-Marne du XVIIIe siècle à nos jours.

Accès 

Maison de l'Histoire et du Patrimoine (salles d'exposition, jardins et théâtre de verdure). 15, rue de la Prévoyance à Champigny-sur-Marne

Accès par les transports en commun

RER A, arrêt Joinville-le-Pont puis bus 108 et 110 (arrêt Aristide Briand - Le Plant) ou 201 (arrêt Bel-Air)

Accès en voiture

  • Autoroute A4, sortie n°5 Champigny la Fourchette, parking accessible au 11 rue Pierre-Marie Derrien

Forum des sociétés savantes du Val-de-Marne

Ce samedi 10 juin, à la Maison de l'Histoire et du patrimoine, à Champigny-sur-Marne se tiendra le forum des sociétés savantes du Val-de-Marne. Au programme, stands associatifs, ateliers, projection de films, expositions...

 
 Cette rencontre est  organisée en partenariat avec les associations résidentes de la Maison de l'Histoire et du Patrimoine et les sociétés savantes du Val-de-Marne, dont l'association Itinéraire et histoire ouvrière en Val-de-Marne (IHOVAM) rattachée au Maitron.

Le déroulé de la journée:

14h-18h : stands des associations d'histoire et des sociétés savantes.

Le livre "Un jour nos voix se tairont", entretiens avec Jean Villeret, résistant déporté du Val-de-Marne (Alisio histoire) sera disponible pour une dédicace avec Julien Le-Gros, co-auteur de l'ouvrage

14h15-15h15 : table-ronde "Mémoire de guerre"

15h30-17h : ateliers d'échange de pratiques sur "la participation du public à l'enrichissement de la mémoire locale et le partage avec les plus jeunes".

Cotisation IHOVAM 2023

Individuel : 20 euros.  Associations, institutions, collectivités : 40 euros.  Soutien : 40 euros

Bulletin d’adhésion : Nom, prénom :

Adresse complète :

Téléphone  :                                                    

Email :

Chèques à l’ordre de l'IHOVAM

 Chez Annie Pennetier-Surzur, 31 rue Gabriel Péri 94000 Créteil.

 Contact 06 23 79 54 12

ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASSOCIATION IHOVAM 2022-2023

 

ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASSOCIATION IHOVAM

Itinéraires et histoire ouvrière en Val-de-Marne

Mercredi 21 juin 2023

A la Maison de l’histoire et du patrimoine du Val-de-Marne (MHP).

15 rue de la Prévoyance Champigny-sur-Marne (entrée et parking). RER Joinville. Bus 108, 110, 201

17h. Assemblée Générale 2022-2023

Rapport du président, Claude Pennetier

Rapport financier, par la trésorière, Marie-Claude Jondeau

Perspectives 2023-2024

18h-19h30. Conférence

Les cafés et débits de boissons parisiens à travers l’histoire (XIXe-XXe siècles), par Benoit Collas, lauréat des prix Jean Maitron 2021 et Val-de-Marne 2022. (Dans le cadre de l’exposition « Entrée-Plat-Dessert. Alimentation en Val-de-Marne du XVIIIe à nos jours ». Ateliers ludiques à 15h)

19h30-20h30. Diner champêtre participatif.

20h30-21h45. Fête de la musique organisée par les Archives départementales du Val-de-Marne

« Je pense encore à vous. Une histoire d’amour en chansons » par Olivier Philippson et Alissa Wentz, qui font un voyage dans le répertoire du XXe siècles avec une vingtaine de titres allant de Barbara à Charles Trenet, en passant par Jacques Brel, Serge Gainsbourg, Juliette ou Anne Sylvestre.

…………………………………………………………………………………………………………………………………..

Le samedi 10 juin de 14h à 18 heures, Forum des sociétés savantes du Val-de-Marne à la MHP. Stands, ateliers, films, expositions. Avec la participation de l’IHOVAM.

 

Cotisation IHOVAM 2023

Individuel : 20 euros.  Associations, institutions, collectivités : 40 euros.  Soutien : 40 euros

Bulletin d’adhésion : Nom, prénom :

Adresse complète :

Téléphone éventuel :                                                     Email :

A envoyer à l’association IHOVAM chez Annie Pennetier-Surzur, 31 rue Gabriel Péri 94000 Créteil.

 Chèques à l’ordre de l'IHOVAM.  Contact 06 23 79 54 12. Mail  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

La boulangerie pendant la Commune de Paris

Le 10 mai à 16h à la Maison de l'Histoire et du patrimoine de Champigny-sur-Marne aura lieu une conférence sur "La boulangerie parisienne pendant la Commune de Paris". Un programme aussi appétissant qu'instructif. La saison va s'achever avec deux autres initiatives au mois de juin.

Originaire de Montréal, le conférencier Etienne Hudon avait  déjà  marqué par sa présence et sa grande modestie les participants des journées Maitron les 6 et 7 décembre dernier. Le lauréat du prix Jean-Maitron 2022 avait comme directeur d'étude Quentin Deluermoz, spécialiste de la France et de l'Europe au XIXème siècle et professeur d'histoire contemporaine  à l'Université de Paris. Nul doute que l'intervention d'Etienne Hudon mettra en valeur des aspects méconnus du quotidien des Parisiens pendant cette période de 72 jours qui s'étendit du 18 mars 1871 à la fin de la Semaine sanglante le 28 mai 1871.

Cette conférence est aussi une occasion de naviguer sur l'outil "Explorer la Commune" mis en place par Paul Boulland, Barbara Bonazzi et Julien Lucchini https://maitron.fr/spip.php?article233897 

Celui-ci a été conçu pour accompagner la sortie aux éditions de l'Atelier de l'ouvrage La Commune de Paris 1871. Les acteurs, l’événement, les lieux, coordonné par Michel Cordillot, à l'occasion des 150 ans de la Commune en 2021.

Réservation auprès des Archives du Val-de-Marne 

0156714560 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Accès

Maison de l'Histoire et du patrimoine

15 rue, de la Prévoyance

94500 Champigny-sur-Marne

0141792790

En transport

RER A arrêt Joinville-le-Pont puis bus 108 et 110 arrêt Aristide Briand le Plant ou bus 201 arrêt Bel-Air

Autres initiatives

Le samedi 10 juin 2023 en  lien avec les Archives départementales du Val-de-Marne aura lieu la Journée des associations de la Maisons d’histoire et du patrimoine.

https://archives.valdemarne.fr

C'est la deuxième rencontre de ce type des associations d’histoire et des sociétés savantes du Val-de-Marne, Clio 94 http://www.clio94.fr/, les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Val-de-Marne, l'Institut d'Histoire sociale et l'IHOVAM.

Le programme:

 14 heures

Ouverture des stands des associations,

14h15-15h15

Table ronde « Mémoire de guerre », Deuxième guerre mondiale,  

15h30-17h30

Atelier d’échange de pratiques.

Le livre de Jean Villeret, Un jour nos voix se tairont, entretiens avec Julien Le Gros, Alisio Histoire, sera disponible au stand de l'IHOVAM.

https://www.editionsleduc.com/produit/3133/9782379353710/un-jour-nos-voix-se-tairont

Enfin, pour clore la saison,

le mercredi 21 juin 2023 à 17h à la Maison  de l'Histoire et du patrimoine du Val-de-Marne l'association Itinéraire et histoire ouvrière en Val-de-Marne (IHOVAM) tiendra son assemblée générale

Celle-ci sera suivie d’une conférence sur « Les cafés et débits de boissons parisiens à travers l’histoire XIXème et XXème siècle » par Benoît Collas à 18h, dans la foulée de son travail sur les bouillons, puis dans le cadre de la Fête de la musique par  un voyage dans le répertoire du XXe siècle. La saison se terrminera ainsi en chansons.

 Appel à cotisation IHOVAM 2023

Tarif : 20 euros, à l’ordre de l’IHOVAM.

A envoyer à Annie Pennetier,

31, rue Gabriel Péri

94000 CRETEIL

contact: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Rencontre avec Jean Villeret le 1er avril

L'IHOVAM lance une initiative avec les Archives départementales du Val-de-Marne, le samedi 1er avril 2023 à 15h à la Maison de l'Histoire et du Patrimoine du Val-de-Marne,

Autour de Jean Villeret [VILLERET Jean, Marcel, Claude. Dit Bill - Maitron], résistant déporté, centenaire,

avec Julien Le Gros, auteur de l'ouvrage "Un jour nos voix se tairont" à paraître le 25 avril aux éditions Alisio Leduc, sur Jean Villeret et Didier Alvarez qui a consulté les archives de la préfecture de police de Paris.

 

https://archives.valdemarne.fr/agenda-et-manifestations/agenda?detail=127842

Parking voitures entrée 15 rue de la Prévoyance à Champigny-sur-Marne.

Projection aux Archives départementales du 93 le 29 mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Le film "Le Maitron mémoire de l'histoire ouvrière" sera présenté le 29 mars aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis.

 
 

Le mercredi 29 mars 2023 à 14h30 aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis  le documentaire "Le Maitron mémoire de l'histoire ouvrière" (2021) de Michèle Rollin sera projeté en présence de Claude Pennetier, directeur historique du Maitron. https://maitron.fr/

https://m.facebook.com/100071630244365/

L'occasion de survoler une aventure éditoriale, humaine de près de soixante ans d'existence sous la férule de Jean Maitron. 

Cette projection est une initiative de l'association Histoire et mémoire ouvrières en Seine-Saint-Denis  (AHMO) https://ahmo93.fr/

Pratique: Archives départementales, 54 avenue du Président Allende 930000 Bobigny, métro Bobigny

Les bouillons ou la démocratisation du restaurant

Cette conférence sur les bouillons qui s'est tenue le 18 janvier 2023  s'inscrit parfaitement, comme le rappelle en introduction Élise Lewartowski, pour la Maison de l'Histoire et du patrimoine (MHP) et les Archives départementales du Val-de-Marne, https://archives.valdemarne.fr/, dans le cadre de l'exposition temporaire « Alimentation en Val-de-Marne du XVIIIème siècle à nos jours » présentée à la MHP. Celle-ci s'est achevée le 25 janvier.

L'essentiel de la recherche de Benoît Collas a porté sur les bouillons dans Paris intramuros. Néanmoins, il a ouvert la séance avec une carte postale ancienne d'un bouillon de la Croix d'Arcueil, dans le département de la Seine (actuel Val-de-Marne). Le modèle des bouillons s'est en effet répandu dans la banlieue parisienne, dans toute l'Hexagone mais aussi à l'international avec notamment la chaîne Childs aux États-Unis ou Lyons au Royaume-Uni.

Pourquoi les bouillons?

En 2019, Benoît Collas qui est alors étudiant en master 1 d'histoire est témoin du retour à la mode des bouillons, avec l'ouverture du Bouillon Pigalle par les frères Moussié en novembre 2017. Il y en a eu plusieurs autres depuis dont le Bouillon République en 2021, le Bouillon Chartier de Montparnasse, puis à la Gare de l'Est en 2022. Le Bouillon Julien, rue du Faubourg-Saint-Denis, qui appartient au groupe Flo, date de 1906. L'établissement a été un bouillon puis une brasserie, puis à nouveau un bouillon, en fonction des modes. Benoît Collas a constaté qu'aucune recherche sérieuse n'a été effectuée sur ce sujet des bouillons, qui nous dit-il, « nous paraît familier mais que finalement on connaît assez mal ». Les bouillons, dont le modèle est d'être accessible aux classes populaires et de leur proposer une nourriture simple et saine, s'inscrivent dans les évolutions et les dynamiques du XIXème siècle.

Le travail sur les archives a d'abord été compliqué pour Benoît Collas. Le Bouillon Chartier https://www.bouillon-chartier.com/, rue du Faubourg-Montmartre, le seul rescapé des bouillons du XIXème siècle, qui, depuis, a été racheté par un grand groupe, n'a pas conservé les siennes. À défaut des sources directes d'entreprise, la presse de l'époque numérisée a permis au jeune historien de glaner beaucoup d'informations. Parmi ses sources croisées, des guides, menus de restaurant, de nombreuses cartes postales consultables sur Internet ou photographies du Vieux Paris d'Eugène Atget ou Charles Marville, des écrits divers comme L'invention du restaurant: Paris et la culture gastronomique moderne de Rebecca Spang, ouvrage malheureusement non traduit en français, Les bas-fonds, histoire d'un imaginaire, (Seuil, 2013) de Dominique Kalifa, son directeur de recherche, qui évoque le monde du crime, mais aussi en filigrane la cuisine; ou la littérature dite « panoramique », avec des descriptions du Paris Haussmanien, qu'il faut prendre avec précaution car elles sont plus stylistiques que documentaires.

Qu'est-ce qu'un bouillon?

Ce mot recouvre divers types d'établissements. Bouillir sert à éviter que les aliments se corrompent. C'est la base de l'alimentation pour les classes populaires et pour les élites au XIXème siècle, époque durant laquelle se développe le mouvement hygiéniste. A contrario, l'idée de « rôtir » la nourriture a longtemps été associée à l'aristocratie. Le bouillon est aussi utilisé pour la panacée, c'est-à-dire un remède pour les malades. Ceux-ci ne peuvent digérer d'aliments solides et reçoivent leur apport nutritif grâce au bouillon. Le romancier écossais Tobias Smollett en voyage en France écrit: « Le bouillon est un remède pour le bon peuple de France pour qui on ne saurait mourir après avoir avalé un bon bouillon. »

Au restaurant, dont le modèle est antérieur au bouillon, on mange ce qu'on veut, quand on veut et avec qui on veut. Les premiers restaurants sont luxueux comme celui des trois frères Provençaux, avec des beaux lustres, au Palais-Royal, où tout est à la carte. Par la suite, il y aura des restaurants à prix fixe plus abordables, comme dans le quartier Latin au XIXème siècle. Ensuite, il y aura pour les classes populaires, l'émergence des tables d'hôte, des marchands de vin, des débits de boisson où l'on mange parfois sur le pouce. Au XIXème siècle, les établissements de restauration sont divisés en fonction de leur fréquentation et se distinguent par leur décoration intérieure. Un des textes du corpus de Benoît Collas sépare les cafés-restaurants réputés à l'époque luxueux, et les «gargottes » qui représenteraient tout ce qui est mauvais. En 1828, la Compagnie hollandaise ouvre dans Paris divers débits de vente de bouillon. Paul de Kock, un auteur qui n'est pas resté à la postérité, décrit dans un de ses récits un petit bourgeois qui mange dans un de ses débits hollandais où l'on peut lire le journal. En 1832, il y a une épidémie de choléra en France. Un rapport de l'Académie des sciences recommande aux institutions de se fournir auprès de la Compagnie hollandaise. Elle signe des contrats avec les hôpitaux de Paris, des collèges, des bureaux de bienfaisance... À son apogée, la Compagnie aura une quarantaine de dépôts  jusqu'à ce que la société entre en faillite. Elle sera totalement liquidée en 1854. Son modèle sera copié en vain, notamment par la Compagnie parisienne.

Les bouillons Duval et la postérité 

Le 3 juin 1855, Baptiste-Adolphe Duval inaugure le premier bouillon inauguré au 6, rue Montesquieu, dans le quartier du Palais-Royal à Paris, qui porte son nom et sera la matrice de tous ceux que l'on connaît aujourd'hui. Duval vient de Linas, dans la banlieue sud-ouest de Paris, de parents brasseurs. Sa femme Ernestine, fille de marchand de vins, est issue d'un village de l'Aube. Dès 1840, ils achètent une boucherie, rue Coquillères, dans le quartier des Halles surnommé le « ventre de Paris » Il sera son propre fournisseur quand il ouvrira ses bouillons. Dans un article du Journal de Saint-Quentin et de l'Aisne il est écrit à propos de l'inauguration du bouillon Montesquieu: « Dimanche a eu lieu l'ouverture d'un restaurant qui promet d'opérer une véritable révolution dans l'art culinaire parisien. La vaste salle Montesquieu construite en fer il y a quinze ou vingt ans pour faire un bazar, après avoir servi à une foule de choses, dernièrement une salle de bal, a été transformée en un grand restaurant où cinq cent personnes peuvent dîner à l'aise. Tout n'est que chêne et marbre. Sur chaque table a été placé un double robinet pour fournir de l'eau de seltz à discrétion au consommateur. (…) « On entre et on vous donne un carton sur lequel sont indiquées les choses que l'on peut se faire servir, le pot-au-feu, le potage, le boeuf, le gigot, le veau rôti, les légumes, le dessert. Vous marquez ce qui vous convient et les garçons vous servent aussitôt. » Cette année, c'est aussi celle de l'exposition universelle à Paris, du 15 mai au 15 novembre 1855. Nous sommes alors en plein essor de l'industrie. Les bouillons Duval proposent à bas prix des plats simples mais sains. Tous les bouillons qui ont suivi ont imité le modèle Duval, comme Boulant, qui ouvrira quatre bouillons, et les trois frères Ernest, Camille et Frédéric Chartier à la Belle Époque. Une grande variété d'établissements parmi les quatre cent parisiens recensés utilise le mot bouillon. Cela va du bouillon Duval jusqu'à la simple marchande ambulante. Trois types de bouillons peuvent être recensés: les établissements du genre Duval, le commerce de détail, avec du bouillon à emporter, et des bouillons accolés aux marchands de vin. Chez Duval, il y a un gérant ou gérante par établissement, avec des bonnes à tout faire. Ernestine Duval était gérante d'établissements, beaucoup plus que son mari qui s'occupait surtout de la boucherie. La deuxième exposition universelle en 1867 a été un plus grand succès que la précédente. Et Duval en a bénéficié. L'entreprise Duval fait son entrée en bourse. Quand Duval meurt en 1870, douze nouveaux établissements ont été lancés. Ernestine prendra ensuite la direction des bouillons. Le couple a eu un fils unique Alexandre https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Duval_(restaurateur), qui est connu pour sa vie mondaine. Il a une aventure avec Cora Pearl, célèbre courtisane du Second Empire, pour laquelle il a fait une tentative de suicide. Après son décès en 1922, la société sera rachetée par Félix Potin. Dans les années 1920, la mode est désormais au grill-room, l'équivalent des self-service et le terme « bouillon » devient anachronique. Mais l'âme du bouillon n'a jamais totalement disparue puisqu'il fait à nouveau fureur dans les années 2020. Le mémoire de Benoît Collas doit faire l'objet d'une publication. Le jeune homme planche déjà sur un autre sujet de recherche lié au Paris populaire, les cafés. Tout un programme!

 

Conférence sur les bouillons parisiens le 18 janvier

« Les bouillons ou la démocratisation du restaurant », c'est le succulent thème de la prochaine conférence de l'association Itinéraires et histoire ouvrière en Val-de-Marne (IHOVAM).

Elle aura lieu le mercredi 18 janvier 2023 de 15h à 16h30 à la Maison de l'Histoire et du patrimoine à Champigny-sur-Marne

 

Benoît Collas, le lauréat du prix Jean-Maitron 2021, sera présent pour retracer l'histoire de ces établissements qui ont servi à partir du XIXème siècle de la viande et du bouillon pour un prix raisonnable. Le Paris haussmanien fut l'apogée de cet « omnibus du ventre ». Il n'y aura pas de dégustation sur place mais une chose est sûre ce voyage dans le temps sera un régal!

 

Réservation sur www.exploreparis.com

ou auprès des Archives du Val-de-Marne pour les groupes

0156714560 ou archives.valdemarne.fr

 

Accès

Maison de l'Histoire et du patrimoine

15 rue, de la Prévoyance

94500 Champigny-sur-Marne

0141792790

En transport

RER A arrêt Joinville-le-Pont puis bus 108 et 110 arrêt Aristide Briand le Plant ou bus 201 arrêt Bel-Air

 

Décès de Daniel Grason, ami du Maitron

Notre ami Daniel Grason est décédé ce 22 novembre 2022 dans sa 79ème année.
Cet ancien ouvrier métallo puis journaliste et enfin
historien du Maitron était l'un des plus gros "producteurs" de biographies
pour la période des années 1930-1940. Il avait écumé avec passion les archives de la préfecture de Police de Paris, noté, cliché, rédigé pendant vingt ans, sans
se lasser, toujours soucieux de la justesse de ses informations. Il a signé 3588 biographies dans le Maitron dont 1485 pour le Dictionnaire des fusillés et exécutés. Il était encore présent à la réunion des auteurs de la région
parisienne le 18 octobre 2022 à la Maison des associations du IIIe
arrondissement, avec son éternel sourire de titi parisien. Car c’était un
formidable copain, fraternel, attentif aux autres, l’œil toujours amusé de
celui auquel "on ne lui fait pas".
Nous lui rendrons hommage lors de la journée du Maitron du 7 décembre 2022.
Son inhumation aura lieu le vendredi 25 novembre 2022 à 11 heures au
cimetière de Gennevilliers (24, rue Villebois Mareuil).
Daniel Grason était né le 2 décembre 1943 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
et avait été élevé à Saint-Ouen. Titulaire du CEP et du CAP de tourneur sur
métaux, il avait travaillé à la Saviem à Saint-Ouen, puis comme animateur
dans un foyer de jeunes dans la même ville. De nouveau ouvrier dans une
usine à Gennevilliers, tourneur sur un tour vertical chez Delachaux, il y vécut mai-juin 1968 dont il fit, en 2018, un récit remarquable dans
l’ouvrage "Mai 68 par celles et ceux qui l’ont vécu". Licencié en septembre
1968, permanent de la section communiste jusqu’en 1978. Il fut ensuite
rédacteur en chef, journaliste-photographe pendant quinze ans du journal
local "La Voix Populaire", puis "Agora", publication de l’OPHLM jusqu’en 2002.
Il portait depuis de nombreuses années un regard critique sur le communisme
qu’il qualifiait volontiers de « stalinien » et cherchait dans l’histoire
les raisons de ce qu’il voyait comme un dévoiement du mouvement ouvrier.
Son panel de lecture s’était ouvert à toutes les oppositions et dissidences. Il
avait fait un entretien avec Jean Maitron, à Courbevoie, pour son journal
local au milieu des années 1980, et s’était pris de passion pour l’homme et
pour cette œuvre hors norme qu’était déjà le Maitron.
Depuis sa cessation d’activité professionnelle, il consacra son temps avec
intensité à des recherches en histoire sociale dans différents services
d’archives locales : Gennevilliers, Saint-Denis, Saint-Ouen, Boulogne,
Levallois-Perret, à la BDIC à Nanterre, à la Bibliothèque nationale de
France à Paris, aux Archives de la Préfecture de Police à Paris puis au
Pré-Saint-Gervais, aux Archives nationales à Saint-Denis-Pierrefitte-sur-Seine.
Ses thèmes de recherche étaient les volontaires en Espagne républicaine, les
fusillés et exécutés, les internés et déportés de la Seconde Guerre
mondiale. Il suivait avec régularité et intérêt les réunions du Maitron et
les séminaires sur « Les communismes » organisé par Bernard Pudal et Claude
Pennetier, rue Malher, toujours en quête d’informations et de réflexions sur
l’histoire et les évolutions du mouvement ouvrier, toujours en attente de
plus savoir et de mieux comprendre. Et toujours content de partager le repas
« Chez Momo » après le séminaire du samedi matin.
 
 
Bibliographie
Chausson : une dignité ouvrière, Bernard Massera, Daniel Grason, préface de
Michel Verret. Éd. Syllepse, 2004 ; Éclats du Front populaire, Daniel
Grason, René Mouriaux, Patrick Pochet, Éd. Syllepse, 2006 ; cinq
contributions dans La France des années 1968. Une encyclopédie de la
contestation, Antoine Artous, Didier Epztajn, Patrick Silberstein, Éd.
Syllepse, 2008 ; Notices pour Les fusillés (1940-1944). Dictionnaire
biographique des fusillés et exécutés par condamnation et comme otages ou
guillotinés en France pendant l’Occupation, sous la direction de : Claude
Pennetier, Jean-Pierre Besse, Thomas Pouty et Delphine Leneveu, Éd.
L’Atelier, 2015 ; Contribution à l’ouvrage Mai 68 par celles et ceux qui
l’ont vécu, « On ne disait pas « je pars au travail », mais « je vais au
chagrin », coordonné par Christelle Dormoy-Rajramanan, Boris Gobille et Erik
Neveu, Éd. L’Atelier, 2018.

Conférence sur les plaques commémoratives

Plaque à Bry-sur-Marne-crédit Le Maitron

 

 "Ce que les plaques de rue nous disent de l'Occupation et de sa mémoire"

C'est l'intitulé de la conférence qui se tiendra à l'initiative de l'IHOVAM le mercredi 14 décembre de 15 h à 16h30 à la Maison de l'Histoire et du patrimoine à Champigny-sur-Marne.

Depuis la Libération, des plaques commémoratives signalent des événements, des exécutions de personnes qui ont marqué l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Maître de conférences à l'université de la Sorbonne nouvelle, Céline Largier-Vié interrogera à cette occasion les rythmes de ces reconnaissances, leurs évolutions mais aussi le rôle de ces objets mémoriels dans la perception de cette période.

 

 Comment s'y rendre?

Maison de l'histoire et du patrimoine
15 Rue de la Prévoyance, 94500 Champigny-sur-Marne
 
RER A, arrêt Joinville-le-Pont puis bus 108 et 110 (arrêt Aristide Briand - Le Plant) ou 201 (arrêt Bel-Air)

 

Journées Maitron 2022

Journées Maitron 2022

Mardi 6 décembre 2022-Mercredi 7 décembre 2022

Campus Condorcet, Aubervilliers. Auditorium 150.

 

Métro Front populaire ligne 12, sortir vers la rue Waldeck Rochet, le bâtiment des colloques est à gauche en sortant du métro.

(Contact en cas de problème 06 23 79 54 12)

Présence d’une libraire tenue par Raul Mora Lassala de la coopérative Envie de lire.

Mardi 6 décembre 2022

10h. Présentation générale de la Journée. Claude Pennetier

10h30 Historique,  esprit du site , fonctionnement du site maitron.fr, par Jean Sylvestre, éditeur en informatique, créateur cédérom Maitron et du site. Débat

Pause

11h De la consultation publique du site à l’usage de la « recherche avancée ». Rachel Mazuy, Claude Pennetier, Julien Chuzeville

11h30 Mettre en ligne ses notices, par Julien Chuzeville

12h Le cas des fusillés, par Jean-Luc Marquer et Annie Pennetier

12h30 -14h. Repas libre. Il y a des restaurants dans le quartier.

14h. La communication du Maitron et du site. Table ronde avec Rachel Mazuy, Julien Le Gros

14h30 Présentation d’autres sites en dialogue avec Le Maitron

Le musée de la Résistance en ligne, par Fabrice Bourrée (Fondation de la Résistance)

Site Mémoire vive des convois des 45000 et 31000 d’Auschwitz-Birkenau,  présenté par Pierre Labate

Pause

15h 45. Méthodes de balisage et usages avancés du site Maitron.

 

 

 

 

Mercredi 7 décembre

L’assemblée générale des Amis du Maitron est ouverte à tous les adhérents/adhérentes à jour de leur cotisation.
La suite de la journée est entièrement ouverte au public. Afin de faciliter l’organisation, nous vous remercions de nous signaler votre présence par mail (
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), en précisant votre participation à la matinée/au buffet amical/à l’après-midi.

 

8h45 – Accueil

9h00 – Assemblée générale de l’Association des Amis du Maitron

Pause

11h15 – « La Guerre d’Espagne entre avancées historiographiques et débats médiatiques » avec Mercedes Yusta Rodrigo, Rémi Skoutelsky et Pierre Salmon.

Les contre-vérités franquistes encore diffusées récemment en France, avec des relais dans la presse, ont  provoqué de vives réactions des historiens de l’Espagne. C’est l’occasion aussi de rappeler le travail du Maitron sur la guerre d’Espagne et surtout les avancées historiographiques qui éclairent l’histoire de l’Espagne républicaine.

 

12h15 – Buffet dans le foyer, dans le même bâtiment. Margarita-solidaire, cuisine brésilienne.

14 h.- Table ronde autour du Dictionnaire Belgique à paraître début 2023 avec Francine Bolle, Renée Dresse, Martin Georges et (sous réserve) Jean Puissant.

15h-16h. Réviser les biographies du Maitron du XIXe siècle, table ronde avec Julien Chuzeville, Jean-Louis Robert, et (sous réserve) Michel Cordillot

16h-17h- Pistes pour aborder la période 1968-1981. Table ronde avec Bernard Giroux (les milieux chrétiens, l’action catholique de la jeunesse), Rachel Mazuy (intellectuels et artistes), Claude Pennetier (mai 68 et suite).

 

17h. Remise du prix Jean Maitron 2022

Cocktail offert par l’UNSA, au foyer

 

 

 

Les fusillés du Val-de-Marne

Samedi 12 mars 2022, 15h. Conférence {{Les fusillés du Val-de-Marne}} par Annie et Claude Pennetier, Maison d'histoire et du patrimoine, Champigny-sur-Marne, 15 rue de la Prévoyance.

"La chanson des bords de Marne"

Conférence "La chanson des bords de Marne"

mercredi 30 septembre 2020

 

en musique et en film

Maison de l'histoire et du patrimoine du Val-de-Marne

15 rue de la Prévoyance Champigny-sur-Marne

Parking 13 rue Pierre-Marie Derrien (face au 12, piliers en brique)

RER Joinville. Bus 108, 110, 201

Accueil(15h)

Rosine Lheureux, directrice des Archives départementales du Val-de-Marne

 

Introduction historique

Claude Pennetier, président de l'IHOVAM

 

L’esprit « chanson des bords de l’eau » dans les collections filmiques des Archives départementales du Val-de-Marne

Elise Lewartowski, Archives départementales du Val-de-Marne

Seront diffusés et commentés des films valorisant les bords de Marne et l’esprit guinguette des années 1930 aux années 1950 avec, notamment « A la Varenne » de Jean Dréville, des extraits montrant la guinguette « chez Gégène », ou encore les bords de Marne, version riviera.

 

Ah, le petit vin blanc! Histoire d’une chanson mythique.

En musique

Michaël Andrieu, musicologue

Après avoir abordé l'analyse musicologique de la chanson, nous nous attacherons aux reprises, aux évolutions et aux adaptations de la célèbre chanson glorifiant les bords de Marne. De quoi découvrir des interprétations originales... ! Ensuite, nous questionnerons la notion de territoire véhiculée par la chanson et l'imaginaire collectif qui y est rattachée.

Débat avec la salle

 Assemblée générale de l’association Ihovam (17h-18h)

 Dans le cadre de l'exposition qui se termine ce jour-là

 

 
 
Journées européennes du patrimoine
La chanson française à l'honneur
 
 

 

Le 19 juin 2020

 

Cher.e.s ami.e.s,

Espérons que vous avez vécu sans encombres graves la crise sanitaire du printemps.

Elle a perturbée le fonctionnement de notre association.

Les initiatives prévues par l'IHOVAM (Maitron Val-de-Marne) pour la fête de la musique (21 juin) ont été rendues impossibles par la situation sanitaire~: visite de l'exposition "Si la banlieue m'était chantée" et concert de Manu Lods.

Elles sont reportées à la Journée européenne du patrimoine, les samedi 19 et dimanche 20 septembre:  visite de l'exposition "Si la banlieue m'était chantée" et concert de Manu Lods le dimanche après-midi (avec le conseil départemental). De plus, des ateliers pour les enfants seront organisés par les Archives départementales autour du thème de la chanson.

Il y aura certainement une autre initiative le 30 septembre autour des chansons du Bord de Marne, moment  qui marquera la fin de l'exposition "Si la banlieue m'était chantée" à la MHP.

Dans le cadre de l'exposition organisée par l'IHS sur le Congrès de Tours (100e anniversaire), d'octobre à janvier, une conférence aura lieu le mercredi 16 décembre 2020: Un regard val-de-marnais sur l'année 1920 (grèves des cheminots de Villeneuve-Saint-Georges, vie syndicale et politique en banlieue Sud-Est pendant l'année 1920).

Vous serez tenus au courant par notre site ihovam.fr

Bon mois de juin et amitiés.

Claude Pennetier

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Nous sommes en retard pour les adhésions IHOVAM. Il nous serait agréable de recevoir vos cotisations.

Les envoyer à Annie Pennetier, 31 rue Gabriel Péri 94000 CRETEIL

Tarifs: 20 euros, 40 ou plus pour le soutien.

 

Cher.e.s ami.e.s

En raison de l'état sanitaire, les initiatives prévues le 18 mars 2020 à la Maison d'histoire et du patrimoine du Val-de-Marne (visite de l'exposition; conférence; assemblée générale de l'IHOVAM) sont annulées et reportées à des jours meilleurs.

En attendant, prenez soin de vous!

Claude Pennetier, président de l'IHOVAM

 

 

DAVISSE Daniel [né HERZ Daniel]

Né le 7 juillet 1938 à Hambourg (Allemagne), mort le 29 mars 2020 à Créteil (Val-de-Marne) dans le cadre de la crise sanitaire du coronavirus ; instituteur puis permanent ; secrétaire de la section communiste de Vitry (Seine, Val-de-Marne) ; collaborateur de Charles Fiterman et chef de cabinet au ministère des transports (ministère Charles Fiterman) ; secrétaire de la section communiste de Vitry-Plateau ; maire de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) depuis 1996 ; conseiller général depuis 2004.

IHOVAM
Archives départementales du Val-de-Marne
 
"La chanson des bords de Marne"

Conférence en musique

Mercredi 18 mars 2020 :  15h-17h
avec Michaël Andrieu, docteur en musicologie

                        Maison de l'histoire et du patrimoine

                        15 rue de la Prévoyance à Champigny-sur-Marne

Dans le cadre de l'exposition « Si la banlieue m’était chantée. Chansons et société en Val-de-Marne du XIXe siècle à nos jours »

Sera précédée d'une visite commentée de l'exposition (14h-15h) et suivie de l'assemblée de l'IHOVAM (Itinéraires et histoire ouvrière en Val-de-Marne). Site :  ihovam.fr Contact  : 06 23 79 54 12

 

Approfondir une thématique abordée dans l’exposition temporaire « Si la banlieue m’était chantée. Chansons et société en Val-de-Marne du XIXe siècle à nos jours » sous une forme vivante qui permettra de :

  • contextualiser le développement des chansons du bord de Marne ;
  • découvrir les parcours de ses artistes ;
  • visualiser la réalité « mythique » de ces bords de Marne à travers des films d’archives ;
  • découvrir l’histoire musicale d’une œuvre majeure du répertoire « Ah le petit vin blanc » avec Michaël Andrieu.

 

Intervenants : Rosine Lheureux, Directrice des Archives départementales du Val-de-Marne ; Michaël Andrieu, Musicologue ; Elise Lewartowski, Responsable de l’action culturelle et éducative aux Archives départementales du Val-de-Marne~; Annie Pennetier, Historienne, co-commissaire de l’exposition, membre de l’Ihovam ; Claude Pennetier, Historien, co-commissaire, président de l’Ihovam

 

 

Calendrier 2020

 

Journées européennes du patrimoine

 

A la Maison de l'histoire et du patrimoine du Val-de-Marne à Champigny-sur-Marne

les  samedi 19 et dimanche 20 septembre 2020

La chanson française mise à l'honneur.